Pour le réconfort

Pascal et Pauline reviennent sur les terres de leurs parents, dans  l’Orléanais après des années de voyage, et se retrouvent dans l'impossibilité de payer les traites du domaine. Ils se confrontent à leurs amis d'enfance qui eux, d'origine modeste, n'ont jamais quitté leur campagne. Et à Emmanuel surtout, qui veut racheter leur terrain au meilleur prix pour l'expansion de ses maisons de retraite. Il entraine le trop gentil Laurent qu'il compte placer comme directeur dans l'une de ses maisons et Joséphine, qui s'est occupée avec sa passion écologique du domaine dans son camp. Le domaine sera vendu. Les anciens amis font une dernière fois bonne figure mais se séparent cette fois définitivement.

Nostalgie d'une enfance heureuse et disparue, protégée, insouciante avec un retour brutal aux réalité de la vente de la propriété familiale. On y reconnait une sorte de Cerisaie transposée dans la France contemporaine où le vieillissement va bientôt être la première source d'enrichissement. Pulsion de haine et d'amour refoulé d'Emmanuel pour Pauline alors qu'il mijote sa ruine avec Laure.