Début 2009, lusine France Charbons, installée sur le port de Caen pour recevoir les braies qui permettent d'agglomérer les boulet de charbon, ferme ses portes. Alors même que les salariés fabriquent leurs derniers boulets de charbon, ils témoignent de limportance capitale de la qualité des rapports humains à la fois entre eux et avec la direction - en milieu industriel difficile.
La solidarité ouvrière c'est celle qui fait converger vers la panne, tous les ouvriers sans avoir besoin d'un ordre. Celle avec leurs patrons, c'est celle qui leur fait préférer le paternalisme de la hiérarchie avec son respect de l'histoire du site à la vie plus dure des entreprises qui licencient sans reclassement. France Charbons c'est un peu comem la Saviem autrefois...Le charbon cest une histoire et cest une vie" diront les ouvriers semblant oublier que les poussières des braies rentrent dans la peau puis fondent avec le soleil, rougissent la peau à en pleurer de douleur et, finalement, provoquent un cancer de la peau.
Sur les quatorze salariés de l'usine, quatre seront reclassés
et dix sontlicenciés. Tous regardent avec nostalgie leur usine que
l'on détruit.
Karine Le Petit donne la parole aux ouvriers à la maîtrise et au directeur du site en étant attentive à leur discours sur la solidarité mais en montrant aussi la pénibilité et les risques du métier. Elle conclut ainsi : "Ce que regrettent els ouvriers ce n'est ni l'usine ni leur travail mais la fin d'un travail collectif, d'un risque vécu collectivement."
Karine Le Petit
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Genre : Documentaire. 0h30.