Béla Molnar, d'origine hongroise, vit dans la banlieue de New-York depuis dix ans et se fait appeler "Willie" : en effet, il renie ses racines. Un jour, il se voit contraint d'héberger dix jours sa cousine hongroise, Eva Molnar, dans son studio peu spacieux, car celle-ci doit rejoindre sa tante à Cleveland lorsque sa convalescence sera terminée. Mais la présence d'Eva semble l'agacer ; ils restent souvent silencieux et l'ambiance est pesante. Willie se montre peu courtois et lui interdit de l'accompagner dans ses sorties. Dans cet appartement, Eva fait la connaissance d'Eddie, un ami de Willie, qui lui rend visite, et celui-ci semble apprécier la présence de la jeune femme.
Pour échapper à l'ennui, et aux conséquences de leurs petites anarnaques, Willie et Eddie décident, un an plus tard, de retrouver Eva à Cleveland où elle s'est installée. Il s'agit d'une région reculée, dans laquelle règne le froid. Les deux amis y restent quelque temps, puis proposent à Eva de partir pour la Floride – la jeune femme accepte.
Les trois protagonistes font route vers la Floride. Presque arrivés, l'ennui et les problèmes d'argent les rejoignent à nouveau. Eva les quitte et s'en va à l'aéroport. Willie pense qu'elle a pris l'avion pour Budapest et tentant de l'en dissauder s'envole vers la Hogrie. Eddie se retrouve seul. Eva n'avait pas pris l'avion et se retrouve seule au motel. Finalement "À vouloir se rejoindre parfois on se perd !"
Camera d'or au Festival de Cannes 1984. Destiné à recompensé un premier film car Jarmush considerait Permanent vacation comme un film de fin d'études.