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Le
cinéma américain a tout de suite été une machine à sous. Le cinéma français
est un art qui peut s'enorgueillir d'avoir eu des théoriciens et des critiques
: Delluc, Epstein, Sadoul, Auriol, Cocteau, Bresson, Bazin, Sherer, Truffaut,
Rivette, Duras, Daney. Godard poursuit sa leçon : "Pourquoi dit-on un vieux
film et pas un vieux livre ?" Litanie truffée d'inserts "no copyright", chaque
fois qu'il a été impossible de monter les films voulus. Cette convocation
de fantômes du passé produit nostalgie et regrets. Le sentiment que quelque
chose s'est perdue. L'impression que le centenaire du cinéma aurait du être
"un joyeux non-anniversaire" (comme disait Lewis Caroll). Sa commémoration
est un signe de maladie. L'association "Premier Siècle" n'en est hélas pas
la seule responsable.