En février 1937, Jean Zay, ministre de l’Éducation nationale et des Beaux-Arts, intègre le cinéma dans ses prérogatives et donne, enfin, une place centrale au septième art. Pionnier de la démocratisation culturelle contre le conservatisme et l’élitisme de l’époque (Il créé L'ENA, le CNRS, le Musée de l'homme, le musée d'art moderne, la réunion des théâtres lyriques nationaux, le statut spécifique du droit d'auteur), il dépose un projet de loi de réorganisation de la profession cinématographique. Le cinéma devient une affaire d’Etat. Enfin, il créé le grand prix National du cinéma et annonce en 1939, la création d’un Festival de films International à Cannes, un festival de cinéma des nations libres qui n’a pas pu avoir lieu cette année-là.
Jeté en prison en 1940 par le régime de Vichy, Jean Zay sera exécuté en 1944.