L'Allemagne Fédérale ; celle du miracle économique, mais aussi du terrorisme. Peter Lurz, représentant d'une firme américaine d'informatique, exerce une grande influence sur la ville, use de sombres machinations et de conspirations policières à la seule fin de protéger ses intérêts financiers. Un groupe de jeunes gens, activistes aveugles perpétuent vols et hold-up avant de se lancer dans la clandestinité. Alors qu'ils sont surveillés par la police et manipulés, ils décident de frapper un grand coup. Le jour du carnaval, grâce à Susanne Gast, l'ancienne secrétaire de Lurz qui appartient au groupe, les terroristes enlèvent Peter Lurz. Mais l'otage, victime et coutumier des manigances, est un poids bien gênant, d'autant plus qu'un traître, August Brem, s'est infiltré au sein de l'organisation. L'entreprise semble irrémédiablement vouée à l'échec...
Au début du film, Eddie Constantine en patron roué, costume sombre déclare : "Le cinéma c'est le mensonge 25 fois par seconde. Et comme tout mensonge c'est aussi la vérité. Le fait que la vérité soit mensonge, c'est ce qui fait la valeur d'un film. Au cinéma, le mensonge est masqué et présenté comme vérité. Et pour moi c'est l'utopie minimale et unique. Prost !"
Au flic qui l'écoute, remarquant qu'une pareille idée ne lui ressemble pas, Constantine réplique :" Qu'est-ce qui vous ressemble quand vous vous regardez ? Quand un policer se regarde dans la glace, que voit-il ?"