Dans les années 1980, Roy 'Rory' O'Hara, un ancien courtier devenu un ambitieux entrepreneur, convainc Allison, son épouse américaine, et leurs deux enfants de quitter le confort d’une banlieue cossue des États-Unis pour s’installer en Angleterre, son pays de naissance. Persuadé d’y faire fortune, Rory loue un vieux manoir en pleine campagne où sa femme pourra continuer à monter à cheval.
Mais l’espoir d’un lucratif nouveau départ s’évanouit rapidement tant Roy croit au miracle de sa parole sans surveiller les détails des contrats. Le vieux manoir, mal éclairé et jamais rénové, devient une prison pour la famille.
L’isolement fissure peu à peu l’équilibre familial. Allison, perd son cheval de plus en plus malade depuis son voyage transcontinental. Elle, s'aperçoit tardivement que son fils est harcelé à l'école et que sa fille ne trouve que les gars du coin pour faire la fête ce dont ils abusent évidement.
Roy, au bout du rouleau, emprunte de l'argent à sa femme et la prie de venir assister à un déjeuner d'affaires. Totalement déstabilisée et excédée par le bavardage et les mensonges de son mari, Allison révèle la triste vérité: elle doit travailler à la ferme voisine pour payer leur location; son mari n'a jamais mis les pieds dans un théâtre et ne fais que répéter ce qu’il a lu dans les journaux.
Elle quitte la soirée et s'en va danser dans une boite avant de rentrer au petit matin. Roy a été viré du taxi pour avoir révélé qu’il n'avait plus d'argent et était un menteur. Il rentre à pied au petit matin.
Au matin, les enfants font le petit déjeuner et la famille se réconcilie.
Certes Jude Law arrive à faire passer la névrose d’un personnage hanté par son enfance malheureuse et surfant sur la vague d libéralisme des années Reagan. Pareillement est crédible son échec en Angleterre quand la conjoncture se retourne. Difficile pourtant de s'intéresser à un scénario conçu pour faire l'apologie de la famille en dépit des errances d'un père, trader inconsistant.