Jackie, le fils d'un chanteur religieux juif est destiné par son père, le Cantor Rabinowitz, à suivre la même carrière que lui, mais le jeune homme est fasciné par le jazz naissant et ne pense qu'à courir les boîtes où se produisent les premiers jazzmen noirs.
Le cantor Rabinowitz, furieux davoir trouvé son fils Jackie en train de chanter dans un bar, le chasse du foyer familial.
Quelques années plus tard, Jackie est chanteur de jazz dans un night-club et se fait appeler Jack Robin. Il est remarqué par lactrice Mary Dale , qui se propose de l'aider à faire carrière.
Mais le jour de la fête du Pardon, alors que son père agonise, Jackie est sur le point de débuter son nouveau spectacle à Broadway. Incapable de résister, il se précipite à la synagogue pour y chanter le Kol Nidre, la prière traditionnelle. Son père meurt dans la joie et Jackie obtient un succès sur scène.
Troisième film du cinéma tourné avec le procédé Vitaphone après Don Juan et Une scène de la plantation, ce film est souvent considéré comme le premier film parlant tant son triomphe allait sonner le glas du cinéma muet.
Sorti le 6 octobre 1927 à New York, le film est encore en grande partie muet, l’histoire y est encore racontée à l’aide de cartons et de sous-titres. La bande sonore comporte tout juste 281 mots. Mais la réplique "Attendez un peu, vous n'avez encore rien entendu", reprise par Al Jolson de sa précédente interprétation de Une scène de la plantation a été classée 71ème parmi les 100 répliques les plus connues du cinéma américain.
Le film ne comprend que six chansons et un seul dialogue :
On peut aussi lire sur ses lèvres la chanson juive du père. La première chanson avec Jackie jeune est filmée de trop loin pour être autre chose qu'une musique d'accompagnement.
Par ailleurs très bon mélodramme où la culture juive (le Kol Nidre) et le musical sont opposés pour donner le meilleur de chacun.