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La Cécilia

1975

Avec : Massimo Foschi (Giovanni Rossi), Maria Carta (Olimpia), Vittorio Mezzogiorno (Luigi), Mario Bussolino (Ernesto Lorenzini), Bruno Cattaneo (Longhi), Piero di Jori (Alfredo), Beppe Loparco (Enzo). 1h53.

A la fin du XIXe siècle, des anarchistes italiens, dix hommes, une femme, libertaires, collectivistes, émigrent au Brésil pour y fonder une communauté sans chef, sans hiérarchie, sans patron, sans police, mais pas sans conflit, ni passion.

Cette utopie d’hier convoque quelques-unes des questions brûlantes d’aujourd’hui : celle d’une organisation non répressive, celle de la circulation du savoir et du pouvoir, celle de la libération des femmes et de la lutte contre l’appareil familial

Evocation de la communauté fondée par l’anarchiste italien Rossi au Brésil, au XIXème siècle. 1h45.

Les seuls rêves intéressants sont ceux qui mettent en crise le vieux monde et, en celui-là même qui rêve, le vieil homme. L’utilité des utopies se mesure aux résistances qu’elles rencontrent. » (Jean-Louis Comolli)

Comme dans son travail documentaire, Jean-Louis Comolli continue « d’interroger les rapports qu’entretiennent les individus avec l’Histoire. Il écrit dans ce film la chronique d’une communauté anarchiste éphémère fondée par un groupe d’Italiens dans le Brésil du XIXe siècle. Métaphore de l’expérience aux Cahiers du cinéma, La Cécilia est une entrée en matière qui signe d’emblée le rapport au monde de son auteur : sous le triple signe de la politique, du collectif et de l’utopie. » (Céline Leclère, « Jean-Louis Comolli : la politique à l’usage du temps »)

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