Comme toute mère indienne, Mme Bakshi est en quête de bons partis pour ses filles. Célibataire et fortuné, Balraj présente toutes les qualités requises pour devenir un époux idéal pour l'aînée, Jaya, dont il est tombé amoureux au premier regard. La date des fiançailles de Balraj et Jaya approchant.
Lalita, deuxième fille de Mrs Bakshi, sait qu'elle est la prochaine
"à caser". Contrairement à Jaya, Lalita, dont la somptueuse
beauté égale l'intelligence et le farouche esprit d'indépendance,
est bien décidée à choisir elle-même son mari.
Le riche hôtelier américain Darcy, proche ami de Balraj, succombe
au charme de Lalita mais celle-ci le repousse, jugeant ses "talents"
de danseur aussi navrants que sa vision caricaturale de l'Inde.
Sous l'il bienveillant de Mme Bakshi, M. Kholi, un parent lointain,
courtise tout aussi ardemment Lalita qui, dédaignant le brave comptable
affligé d'une maladresse rédhibitoire, tente de s'en débarrasser
en le présentant à sa meilleure amie et rejette sa demande en
mariage, au grand dam de sa mère.
Cet accroc aux traditions indiennes ayant fait fuir les prétendants, les quatre surs en sont réduites à surfer sur le Net dans l'espoir de dénicher de nouveaux candidats...
Orgueil et préjugés de Jane Austen exporté dans l'Inde d'aujourd'hui.
Pas question bien évidemment de montrer l'Inde comme une société étriquée. Elle parait seulement arriérée au méprisant Darcy. Il n'en est pas moins tout de suite attiré par Elizabeth-Lalita. Celle-ci est bien plus jolie que dans le roman. Ce n'est d'ailleurs pas Darcy qui repousse l'invitation à la danse mais elle, excédée par la description méprisante qu'il en fait (avoir l'air de dévisser une ampoule de la main en l'air et, de l'autre, faire comme si on caressait un chien). A cette blague "raciste" le père répliquera par sa symétrique à propos du riche américain et de ses trois piscines, une quand il a trop chaud, l'autre quand il a trop froid et la troisième, vide, c'est quand il ne se baigne pas.