Si l'aventure de Sixto Díaz Rodríguez est extraordianire et ses chansons émouvantes, le film parait fabriqué pour constuire une légende. Les zones d'ombre (qui a empoché l'argent, pourquoi aucun avocat ne tente-t-il d'élucider l'affaire ? Qui a élévé les filles de Rodriguez ? Sont-elles de la même mère ?) sont survolées, et les chansons souvent écourtées.
Cette double apologie d'une vie hors norme et d'une légende à constuire sont en contradiction avec la fragilité du personnage auquel Malik Bendjelloul rend néanmoins un sincère hommage.