Buenos Aires, 1979. Juan a 12 ans, après quatre années d’exil, avec sa petite sœur Vicky, ils rejoignent clandestinement leurs parents, membres de l’organisation Montoneros, en lutte contre la junte militaire au pouvoir qui les traque sans relâche.
Derrière les volets de leur anodine petite bicoque de la banlieue de Buenos Aires, le père, Daniel, la maman, Charo, et l'oncle Beto continuent leurs actions militantes, sous la couverture d’un commerce de cacahuètes au chocolat.
Dehors, Juan devient Ernesto, et le moindre mot de travers peut être fatal à toute la famille. Sous cette fausse identité, Juan/Ernesto doit aller à l’école, se faire des copains et va vivre son premier amour avec la jeune Maria..
Avila ne traite d'aucun des deux sujets qu'il essaire d'entrecroiser. L'histoire d'amour enfantine est banale (exceptée la façon de draguer une fille comme on suce puis croque une cacahuète au chocolat) et l'action des groupes terroristes est aussi romantique que caricaturale (on s'embrasse, on s'étraint, on chante, on discute...). La tentative de montrer les rêves traumatiques de Juan n'est sans doute pas poussée assez loin.