À partir de 1903, Monet se lance dans une série de tableaux représentant son jardin d'eau à Giverny, ses nénuphars et son jeu de reflets sans fin. Inspiré par les estampes japonaises, il espérait évoquer «la présence à travers l'ombre et le tout à travers la partie» - en suggérant les berges, les arbres et le ciel environnants, sans jamais les représenter directement. En 1909, Monet expose quarante-huit de ces «paysages aquatiques» à la galerie de son marchand à Paris, parmi lesquels cette toile.