Le rose n’est pas écrasé par les autres couleurs de la toile. Les surfaces de vert et de bleu renforcent sa luminosité ; douceur de la toile qui suggère l’harmonie.
Matisse peignait puis effaçait sans cesse, chaque jour. Cela produisait une sorte de glacis qui empêchait que la peinture adhère. Et aujourd'hui, ces couches de peinture tombent, il n'y a rien à faire. Matisse a dû le peindre très vite en 1911 à son retour d'Espagne, et donc L'Atelier rose n'a pas été soumis à ce travail d'effacement. Tout le milieu de la composition présente une bonne adhérence, la matière picturale y est épaisse.