Ernest Hemingway naît le 21 juillet 1899 à Oak Park, dans l'Illinois. Personnalité très appréciée d'Hollywood, il sera notamment ami avec Lauren Bacall, Marlène Dietrich (elle dira que c'est bien le seul homme avec lequel elle n'a pas eu de relation !!) et Spencer Tracy (leur goût pour l'alcool les rapprocha).
Adaptations par odre chronologique
The Garden of Eden | John Irvin | G.-B. |
2008
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Le vieil homme et la mer | Aleksandr Petrov | Russie |
1999
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L'île des adieux | Franklin J. Schaffner | U.S.A. |
1977
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A bout portant | Don Siegel | U.S.A. |
1964
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Le vieil homme et la mer | John Sturges | U.S.A. |
1958
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L'adieu aux armes | Charles Vidor | U.S.A. |
1952
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Le soleil se lève aussi | Henry King | U.S.A. |
1952
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Les neiges du Kilimandjaro | Henry King | U.S.A. |
1952
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La Belle de Paris | Jean Negulesco | U.S.A. |
1950
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Trafic en haute mer | Michael Curtiz | U.S.A. |
1950
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L'Affaire Macomber | Zoltan Korda | U.S.A. |
1947
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Les tueurs | Robert Siodmak | U.S.A. |
1946
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Le port de l'angoisse | Howard Hawks | U.S.A. |
1944
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Pour qui sonne le glas | Sam Wood | U.S.A. |
1943
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Terre d'Espagne | Joris Ivens | Hollande |
1937
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L'adieu au armes | Frank Borzage | U.S.A. |
1932
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Les oeuvres de Ernest Hemingway et leurs adaptations
1923 : Trois histoires et dix poèmes
1925 : De nos jours
1926 : Le soleil se lève aussi
1926 : Torrents de printemps
1927 : Hommes sans femmes, nouvelles avec notamment Les
Tueurs
1929 : L'adieu aux armes
1930 : la cinquième colonne et les quarante-neuvièmes premières
histoires
1932 : Mort dans l'après-midi
1933 : Le gagnant ne gagne rien
1935 : Les vertes collines d'Afrique
1936 : Les neiges du Kilimandjaro
1937 : En avoir ou pas
1940 : Pour qui sonne le glas
1950 : Au-delà du fleuve et sous les arbres
1952 : Le vieil homme et la mer
1960 : L'été dangereux
1962 : Les années sauvages, publication posthume
1964 : Paris est une fête, publication posthume
1867 : By-lines, publication posthume
1970 : Îles à la dérive, publication posthume
1972 : Les histoires de Nick Adams, publication posthume
1979 : 88 poèmes, publication posthume
1981 : Lettres choisies, publication posthume
1986 : Le jardin d'Éden, publication posthume
1999 : La vérité à la lumière de l'aube, publication
posthume
Jake Barnes, comme beaucoup d'Américains de la "Génération perdue", s'est établi en France où la vie est moins chère après sa démobilisation et occupe désormais les fonctions de journaliste au New York Herald. Un soir, en compagnie de Georgette, une piquante Parisienne, il se rend dans un bal musette à Sainte-Geneviève, où il retrouve son ami le romancier Robert Cohn, entouré d'une brochette d'artistes. Au milieu du bal, arrive la troublante Lady Brett Ashley. Depuis qu'elle fut son infirmière durant la Grande Guerre, elle et Jake sont liés par une indéfectible amitié amoureuse. Mais une blessure irréversible a privé Jake de sa virilité. Pour tenter d'oublier cette déconvenue, Brett multiplie les aventures. Courtisée par le comte Mippipopolous, poursuivie par les assiduités de Robert Cohn, elle a promis d'épouser Mike Campbell, un Écossais décavé.
Le lendemain, un ami de Jake, Bill Gorton, le persuade de partir avec lui en Espagne pour pêcher et voir des corridas. À peine arrivé à Pampelune, où les fêtes de la San Fermin battent leur plein, Jake a la surprise de retrouver Brett, entourée de Mike et Robert, qui se disputent ses faveurs. Le groupe participe à toutes les célébrations de la journée : débarquement des taureaux, encierro à travers les rues, corrida... Le soir venu, Brett noue une idylle avec Pedro Romero, l'un des jeunes toreros qui a combattu l'après-midi. Fou de jalousie, Robert s'empresse de lui casser la figure.
Le lendemain, en dépit de quelques hématomes, le torero prend part à la corrida et triomphe. Peu après, Jake apprend que Brett s'est enfuie avec Romero. Mais, alors qu'il est en villégiature à Biarritz, il reçoit un télégramme d'elle en forme de SOS et part la rejoindre à Madrid. Désireuse de quitter le torero avant de lui faire de la peine, elle repartira, repentante, au bras de Jake.
1957 : Henry King, Le soleil se lève aussi. Avec : Tyrone Power (Jake Barnes), Ava Gardner (Lady Brett Ashley), Mel Ferrer (Robert Cohn), Errol Flynn (Mike Campbell), Eddie Albert (Bill Gorton), Juliette Gréco (Georgette). 2h08.
Dans les années 1920, un petit restaurant de la banlieue de Chicago reçoit la visite de Max et Al, deux hommes qui se révèlent être des tueurs. Ils menacent, puis ligotent George, le serveur, Sam, le cuisinier noir, et Nick Adams. Max révèle bientôt à George que lui et Al ont reçu le contrat de tuer Ole Andreson, un boxeur suédois, et qu'ils ont appris que leur victime fréquente régulièrement le restaurant. Mais, ce soir-là, Andreson ne se présente pas, et les deux tueurs repartent bredouille. Après le départ des malfrats, George envoie Nick avertir Andreson à propos des deux tueurs. Nick trouve Andreson étendu sur son lit, tout habillé. Bien qu'il lui explique clairement la situation, Nick constate que le Suédois ne réagit pas : est-il terrorisé, indifférent ou défaitisme ? Devant le mutisme d'Andreson, Nick prend conscience surtout de l'inutilité de sa démarche. Aussi retourne-t-il au restaurant et, devant l'apathie de George lui-même, quand il l'informe de l'absence de réaction d'Andreson, il prend la décision de tout laisser tomber et de quitter la ville.
1946 : Robert Siodmack, Les tueurs . (The Killers). Avec : Burt Lancaster (Pete Lunn/Ole Anderson), Ava Gardner (Kitty Collins), Edmond O'Brien (James Reardon), Albert Dekker (Jim Colfax), Sam Levene (Sam Lubinsky), Virginia Christina (Lilly Lubinsky), Charles D. Brown (Packy Robinson), Jack Lambert (Dum Dum), Jeff Corey ('Blinky' Franklin). 1h45.
La nouvelle d'Hemingway ne constitue qu'une sorte de prologue à ce film noir dont le modèle est bien davantage le Citizen Kane d'Orson Welles réalisé cinq ans plus tôt. L'exécution de Ole Anderson prend la place de la mort de Kane et l'enquête sur le pourquoi de cette exécution est construit sur onze flash-backs pris en charge par dix personnes soit le double de ceux du film de Welles.
1958 : Andrei Tarkovski, Les tueurs
. Avec : Yuli Fait (Nick Adams), Aleksandr Gordon (George), Valentin Vinogradov
(Al). 0h19.
Les tueurs est le premier film de Tarkovski co-réalisé avec Alexander Gordon et Marika Beiku en 1956 lors de leur troisième année à l'institut national russe du cinéma (VGIK). L'ensemble des œuvres d'Ernest Hemingway venait d'être publié pour la première fois en Union soviétique et Tarkovski suggéra, pour leur court métrage d'école, d'adapter Les tueurs, selon lui : "Une histoire très tragique, d'une vérité particulièrement profonde". VGIK approuva officiellement le projet, autorisant ainsi pour la première fois ses étudiants à réaliser un film à partir d'une oeuvre étrangère.Il s'agit de la seule vraie adapation de la nouvelle de Hemingway. Ce film de dix-neuf minutes est découpé en trois scènes : la première et la dernière, qui se déroulent au café, furent tournées par Tarkovski ; celle du milieu, dans la chambre d'Andersen, par Gordon. Un soir, dans une petite ville arrivent deux inconnus. Ils cherchent quelqu'un. Ce sont des tueurs à gages. Leur victime serait un autre inconnu, le suedois. Celui-ci, prévenu par Nick Adams, ne cherche cependant pas à s'enfuir et attend avec fatalisme d'être abattu.
1964 : Don Siegel, A bout portant.
Avec : Lee Marvin (Charlie Strom), Angie Dickinson (Sheila Farr), John Cassavetes
(Johnny North), Ronald Reagan (Browning), Clu Gulager (Lee). 1h35.
une variation trépidente sur un scénario encore plus éloigné de la nouvelle d'Hemingway que celui de Siodmak où le récit est pris en charge par l'un des tueurs. La situation de départ est identique à la nouvelle : deux tueurs terrorisent les habitués non d'un bar, mais d'une institution d'aveugles. Leur victime, un sportif déchu, ne tente pas de résister. Il s'agit aussi d'une méditation sur la mort et son acceptation.
Le jeune lieutenant américain Frédéric Henry s'est engagé dans l'armée italienne au moment de la première guerre mondiale. Blessé, il est transporté dans un hôpital de Milan. Il trouve un grand réconfort auprès d'une infirmière anglaise, Catherine Barkley, dont il tombe amoureux. L'infirmière en chef surprend leur idylle et Frédéric repart pour le front alors que Catherine vient de lui annoncer qu'elle est enceinte.
En octobre 1917, l'armée italienne est en pleine déroute à Caporetto. Un lamentable exode entraîne civils et soldats vaincus. Dans son hallucinant hôpital de campagne, le major Rinaldi, l'ami de Frédéric, est au bord de l'épuisement. Ecuré par l'absurdité d'un tel carnage, il se laisse aller à des propos amers et révoltés. Arrêté par la gendarmerie, il est fusillé sur le champ. Frédéric a assisté à ce pénible drame. Il profite de la confusion pour déserter et pour rejoindre Catherine à Stresa.
Le couple trouve refuge en Suisse. Après un court moment de bonheur, loin des horreurs de la guerre, la jeune femme succombe en mettant au monde un enfant mort-né. Frédéric reste en proie à la plus douloureuse des solitudes.
Comme le suggère le titre, L'adieu aux armes évoque la guerre et décrit les événements qui conduiront Frederic Henry à s'en échapper. Hemingway décrit dans cette œuvre la brutalité absurde et le chaos de la guerre. La scène de la retraite de l'armée italienne est ainsi considérée comme l'une des plus puissantes évocations de la guerre dans la littérature américaine. Mais Hemingway ne condamne pas la guerre et ce roman n'est pas l'œuvre d'un pacifiste. La guerre est au contraire dépeinte comme un événement inévitable dans un monde cruel et absurde. L'auteur suggère que la guerre n'est que le sombre et meurtrier prolongement d'un monde dans lequel l'amour est vulnérable et désarmé.
1932 : Frank Borzage, Ladieu aux armes . Avec : Helen Hayes (Catherine Barkley), Gary Cooper (Lieutenant Frederic Henry), Adolphe Menjou (Le major Rinaldi). 1h29.
L'empressement avec lequel Borzage adapte le roman ne signifit pourtant pas qu'il cherchera à être fidèle à l'oeuvre originale. Cette première adaptation d'un roman de Hemingway à l'écran s'intègre en effet totalement dans l'univers de Borzage et n'a plus grand chose à voir avec l'uvre originale et notamment avec son foisonnement romanesque. La guerre n'est ici qu'une toile de fond servant à l'évocation d'un amour plus fort que la mort.
1957 : Charles Vidor, Ladieu aux armes. Avec : Rock Hudson (Lieutenant Henry), Jennifer Jones (Catherine Barkley), Vittorio De Sica (Rinaldi). 2h30.
En 1951, dans Force of Arms (Les amants de l'enfer) Curtiz avait traité d'une histoire très semblable, transposée dans le contexte de la seconde guerre mondiale.
Grièvement blessé au cours d'une chasse au léopard, couché au pied du Kilimandjaro et persuadé qu'il va mourir, l'écrivain Harry Street raconte à sa femme Helen les grandes étapes de sa vie.
C'est à l'époque de la publication de son premier roman qu'il rencontra Cynthia dans un petit bar de Montparnasse. Il l'emmena chasser en Afrique puis voir des courses de taureaux en Espagne, mais Cynthia perdit l'enfant qu'elle attendait à la suite d'une chute et préféra le quitter pour suivre un danseur espagnol.
Ensuite, Harry s'éprit de la riche comtesse Liz rencontrée sur les bords de la Riviera. Mais, persuadé que son talent s'étiolait à son contact, il préféra la quitter et, hanté par le souvenir de Cynthia, partit la chercher en Espagne, à l'époque où sévissait la guerre civile. Le hasard lui permit alors d'assister la jeune femme dans ses derniers instants.
C'est en rentrant à Paris qu'il rencontra et épousa Helen, une riche veuve, malgré les conseils de son vieil oncle Bill qui lui avait conseillé de rester célibataire. Après cette longue confession, le bruit d'un moteur se fait entendre : les secours arrivent Harry vivra désormais en paix avec lui-même.
1952 : Henry King, The snows of the Kilimandjaro. Avec : Gregory Peck (Harry Street), Susan Hayward (Helen), Ava Gardner (Cynthia Green). 1h51.
Fort-de-France (la Martinique) été 1940. Harry Morgan, propriétaire d'un yacht, gagne sa vie en emmenant à la pêche de riches touristes. Alors qu'il raccompagne à son hôtel un " gros " client, un Américain, Johnson, Morgan est contacté par Gérard, patron de l'hôtel où il loge et gaulliste de cur, Gérard lui demande de l'aider à faire entrer clandestinement dans l'île un chef de la Résistance. Morgan, qui regarde avec une certaine indifférence la lutte entre la sûreté nationale de Vichy et les partisans de la France libre, refuse. Il fait la connaissance de Marie, une jeune Américaine. Alors que Johnson s'apprête à lui signer son chèque, il est tué par une balle perdue, destinée à un résistant. Morgan n'a plus d'argent. Pour payer son billet d'avion à Marie (ils sont aussitôt tombés amoureux l'un de l'autre) Harry accepte la proposition de Gérard. Avec Eddie, son second, il part pour l'île du Diable où l'attendent Paul et Hélène de Brusac. Une vedette de la police survient et Brusac est blessé. Alors qu'il regagne l'hôtel de Gérard, Harry aperçoit Marie qui chante au bar : elle l'a attendu ! Dans la cave de l'hôtel, Harry extrait la balle de l'épaule de Brusac. La police vichyssoise enquête : l'inspecteur Renard soupçonne Harry. Mais celui-ci parviendra à quitter Fort-de-France avec Marie et Eddie !
1944 : Howard Hawks, Le port de l'angoisse. Avec : Humphrey Bogart (Harry Morgan) Lauren Bacall (Marie Browning) Walter Brennan (Eddie). 1h40.
Deux autres versions : Trafic en haute mer (Michael Curtiz, 1950)
et The gun runners (Don Siegel, 1958).
Robert Jordan, jeune professeur américain, s'est engagé dans les Brigades internationales. Il est envoyé en Castille par le général Golz dans les jours qui précèdent l'offensive de Ségovie pour faire sauter un pont. L'offensive républicaine étant imminente, ce pont doit être détruit dès le déclenchement de l'attaque, mais ni avant ni après, pour couper la route aux troupes de renforts franquistes. Pour y arriver, Robert Jordan rejoint un groupe de partisans antifascistes derrière les lignes, cachés dans les montagnes. Pendant 3 jours, Robert Jordan prépare son attaque, qui semble désespérée, et partage le quotidien de ces guérilleros. Le chef des partisans, Pablo, démoralisé après des mois de combat, comprenant les conséquences de ce projet, lui fait des difficultés. Néanmoins, il est aidé par les autres résistants qui deviendront ses amis, et notamment Maria dont Robert Jordan tombe éperdument amoureux au premier regard, et réciproquement. Cette jeune fille a été recueillie par le groupe de résistants républicains lors de l'attaque d'un train dans lequel elle était prisonnière. Maria a été détenue, violée et tondue par les nationalistes à cause des opinions politiques républicaines de son père. Maria, sous la tutelle de Pilar, la matrone du groupe, qui lui a redonné le goût de vivre, est confiée à Robert Jordan. Celui-ci parfaitement conscient de l'issue probable de sa mission veut vivre cette passion réciproque en 72 heures comme si c'était leur vie entière. La veille de l'attaque, une troupe voisine de résistants, celle commandée par El Sordo, qui devait les aider, se fait repérer alors qu'elle volait les chevaux nécessaires à l'opération. Une tempête de neige impromptue et qui se termine trop tôt pour effacer les traces permet aux franquistes de les suivre à la trace et de les débusquer sans que la troupe de Robert Jordan, trop faible et se camouflant pour ne pas donner l'alerte, puisse leur porter secours. Voyant les mouvements de troupes nationalistes, Robert Jordan envoie un message au général Golz pour l'avertir qu'il n'y aura pas l'effet de surprise escompté, mais que si l'attaque n'est pas ajournée, il se tiendra prêt à détruire le pont au premier coup de canon entendu. Mais ce message arrivera trop tard. Dans la nuit précédant l'attaque, Pablo le chef des partisans, déserte après avoir débusqué les détonateurs qu'il jette à l'eau. Puis, pris de remords, il revient avec des renforts. À l'aube, entendant les bombardiers républicains larguer leurs bombes, la troupe de Robert Jordan lance l'attaque du pont, le détruit et se replie avec de lourdes pertes. En pleine retraite, Robert Jordan est blessé. Intransportable, il reste en arrière pour couvrir ses amis après leur avoir fait ses adieux.
1943 : Sam Wood, For whom the bell tolls. Avec : Gary Cooper (Robert Jordan), Ingrid Bergman (María), Akim Tamiroff (Pablo), Arturo de Cordova (Agustín), Vladimir Sokoloff (Anselmo), Mikhail Rasumny (Rafael), Fortunio Bonanova (Fernando), Katina Paxinou (Pilar). 2h50.
1958 : John Sturges, Le vieil homme et la mer avec Spencer Tracy et Felipe Pazos.
1999 : Alexandre Petrov, Le vieil homme et la mer, film danimation