270 films de long métrage ont obtenu l’agrément du CNC au cours de l’année 2013, soit neuf films de moins qu’en 2012 et deux de moins qu’en 2011. La diminution constatée en 2013 concerne uniquement les films à majorité étrangère (-9 films). Le nombre de films d’initiative française agréés en 2013 se maintient au niveau record de 2012 avec 209 titres. Le nombre de films intégralement financés par la France s’établit à 154 en 2013, contre 150 en 2012. Parallèlement, 55 films d’initiative française agréés en 2013 sont réalisés en coproduction avec l’étranger (59 films en 2012). En 2013, le nombre de films de coproduction agréés où la France est un partenaire minoritaire est en baisse par rapport à 2012 (-9 films) et s’établit à 61 films (70 films en 2012). La proportion de films d’initiative française tournés en langue française est de 92,3 %, contre 92,8 % en 2012. 16 films d’initiative française sont tournés dans une langue étrangère en 2013 (15 en 2012). Parmi ces films, huit sont tournés en langue anglaise (comme en 2012).
Stabilisation de la production de films français
Nombre de films français produits entre 1980 et 2013
Les investissements sur les films d’initiative française reculent de 4,3 % En 2013, les investissements totaux dans les films d’initiative française affichent une diminution de 4,3 %, à 1 020,18 M€, pour un nombre de films identique à 2012. Entre 2004 et 2013, les investissements totaux dans les films d’initiative française progressent, en moyenne, de 1,5 % par an. Les investissements français sur les films d’initiative française diminuent de 3,6 %. En dix ans, ces investissements augmentent de 1,9 % par an en moyenne. Les investissements étrangers dans les films d’initiative française reculent de 11,1 % en 2013 par rapport à 2012, pour quatre films de coproduction en moins. Le montant moyen du financement étranger sur les films de coproduction à majorité française baisse pour s’établir à 1,59 M€, contre 1,67 M€ en 2012.
En 2013, le devis moyen des films d’initiative française s’établit à 4,88 M€ (5,10 M€ en 2012), soit une baisse de 4,3 % et le niveau le plus bas de la décennie. La moitié des films d’initiative française présente un devis inférieur à 2,49 M€, contre 3,22 M€ en 2012.
Documentaires : une production toujours élevée
En 2013, 38 films documentaires dont 36 d’initiative française sont agréés (42 films dont 38 d’initiative française en 2012). En 2013, 55,76 M€ sont investis dans la production de films documentaires, contre 41,85 M€ en 2012. 34 des 36 documentaires d’initiative française agréés en 2013 ont un devis inférieur à 2 M€. 30 films ont un devis inférieur à 1 M€ (30 films en 2012). Le devis moyen des documentaires d’initiative française s’établit à 1,50 M€ (0,70 M€ en 2012) et à 0,69 M€ en excluant le film Les saisons de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud présentant un devis exceptionnel de 29,8 M€. Le devis le plus élevé des films documentaires d’initiative française était de 6,47 M€ en 2012 (pour le film Il était une forêt de Luc Jacquet).
Recul du nombre de films d’animation
En 2013, six films d’animation dont quatre d’initiative française sont agréés (12 dont 10 d’initiative française en 2012). En 2013, l’investissement total dans les films d’animation atteint 91,05 M€ (137,73 M€ en 2012). En 2013, le devis moyen des films d’animation d’initiative française est de 20,27 M€ et de 7,16 M€ sans le film le Petit Prince de Mark Osborne dont le devis est de 59,60 M€, film au devis le plus élevé en 2013. Pour mémoire, le devis moyen des films de fiction d’initiative française s’établit à 5,24 M€ et le devis moyen de l’ensemble des films d’initiative française à 4,88 M€.
Un nombre toujours important de coproductions internationales
116 films sont coproduits avec 38 partenaires étrangers en 2013 (129 avec 37 partenaires en 2012). En 2013, les films de coproduction internationale composent 43,0 % de l’ensemble des films agréés, contre 46,2 % en 2012.
Le nombre de films coproduits majoritairement par la France s’établit à 55 en 2013, contre 59 en 2012. À 318,17 M€, les investissements totaux dans ces films diminuent de 27,7 % par rapport à 2012 pour quatre films de moins. Cette baisse est principalement due à la structure des devis de ces films. En 2013, 14,5 % des films majoritairement coproduits par la France ont un devis supérieur à 10 M€, contre 27,1 % en 2012. Comme les dix années précédentes, la Belgique reste le partenaire privilégié de la France pour la coproduction d’initiative française avec 28 films en 2013 (19 coproductions bilatérales et 9 multilatérales). Viennent ensuite l’Allemagne avec neuf films et le Luxembourg avec cinq films (tous coproduits avec la Belgique).
À 61 titres en 2013, le nombre de films majoritairement coproduits par un pays étranger recule par rapport à 2012 (-9 films, soit -12,9 %). Les investissements totaux dans ces films atteignent 234,72 M€ en 2013 et diminuent de 15,2 % par rapport à 2012. Le devis moyen des films majoritairement coproduits par un pays étranger s’établit à 3,85 M€ en 2013, contre 3,95 M€ en 2012.
En 2013, les premiers pays partenaires de la France pour les coproductions à majorité étrangère sont l’Allemagne (13 films), la Belgique (10 films), le Canada, la Grande-Bretagne et l’Italie (5 films chacun).
Recul des films aux devis élevés, augmentation des films aux devis moyens
En 2013, la production de films d’initiative française est marquée par un recul du nombre de titres dont le devis est supérieur ou égal à 10 M€ (-14 films) et par une augmentation du nombre de films dont le devis est compris entre 4 M€ et 5 M€ (+8 films) et entre 1 M€ et 2 M€ (+7 films).
54 films d’initiative française présentent un devis inférieur à 1 M€ en 2013, soit 25,8 % de l’ensemble des films d’initiative française agréés (27,8 % en 2012). Le nombre de films dont le devis est compris entre 1 M€ et 2 M€ passe de 25 en 2012 à 32 en 2013. 86 films présentent un devis inférieur à 2 M€ en 2013 (83 films en 2012). Leur poids dans l’ensemble des films d’initiative française est plus élevé en 2013 à 41,1 %, contre 39,7 % en 2012. L’ensemble des films présentant un devis inférieur à 4 M€ (133 films en 2013, contre 129 films en 2012) représente ainsi 63,6 % de la production d’initiative française en 2013 (61,7 % en 2012). Le nombre de films d’initiative française dont le devis est compris entre 4 M€ et 5 M€ est en nette progression à 11 films en 2013, contre trois films en 2012. Ils représentent 5,3 % du total des films d’initiative française (1,4 % en 2012).
Le nombre de films dont le devis est compris entre 5 M€ et 7 M€ recule (-5 titres). Il passe de 22 films en 2012 à 17 films en 2013. La part de ces films dans le total s’établit à 8,1 %, contre 10,5 % en 2012. 48 films ont un devis supérieur à 7 M€ en 2013 (55 films en 2012) dont 29 films avec un devis compris entre 7 M€ et 10 M€ (22 films en 2012), 7 films avec un devis compris entre 10 M€ et 15 M€ (15 films en 2012) et 12 films avec un devis supérieur ou égal à 15 M€. Parmi ces 12 films, trois ont un devis compris entre 15 M€ et 20 M€ (12 en 2012) et neuf un devis supérieur ou égal à 20 M€ en 2013 (6 en 2012). Globalement, 23,0 % des films d’initiative française affichent un devis supérieur ou égal à 7 M€ en 2013, contre 26,3 % en 2012.
Premiers et deuxièmes films
32,5 % des films d’initiative française agréés en 2013 sont des premiers films (68 films), contre 36,8 % en 2012 (77 films). La production d’initiative française est constituée d’au moins une cinquantaine de premières oeuvres par an depuis dix ans.
35,3 % des premiers films de 2013 bénéficient d’une avance sur recettes avant ou après réalisation, soit 24 films (28,6 %, soit 22 films en 2012).
Si le devis moyen des films d’initiative française s’élève à 4,88 M€, celui des premiers films s’établit à 2,45 M€ en 2013 (3,22 M€ en 2012). 16 premiers films présentent un devis supérieur à 3 M€ (25 films en 2012) dont sept films un devis supérieur à 6 M€ (11 films en 2012). Parmi ces sept films, seul Paradise Lost de Andrea di Stephano, a un devis supérieur à 10 M€ (cinq films en 2012). Par ailleurs, alors que 41,1 % de l’ensemble des films d’initiative française présentent un devis inférieur à 2 M€ en 2013 (39,7 % en 2012), 54,4 % des premiers films sont dans ce cas (59,7 % en 2012).
39 films d’initiative française sont des deuxièmes films en 2013 (36 en 2012), soit 18,7 % de l’ensemble des films d’initiative française agréés (17,2 % en 2012). Le devis moyen des deuxièmes films s’établit à 4,32 M€, contre 5,55 M€ en 2012.
Diminution des apports des chaînes et des SOFICA
En 2013, les investissements des chaînes de télévision dans le financement des films d’initiative française (préachats + apports en coproduction) reculent de 18,3 % à 278,21 M€. 27,3 % du total des devis est apporté par les chaînes de télévision en 2013, contre 32,0 % en 2012. En 2013, les mandats (distribution en salles, édition vidéo, exploitation à l’étranger) en faveur des films d’initiative française progressent de 21,5 % pour atteindre 249,76 M€. Il s’agit du plus haut niveau de la décennie après 2008 (334,83 M€). La croissance des mandats en 2013 s’explique par la forte croissance des mandats étrangers (+116,5 %) alors que les mandats salles diminuent de 30,4 %, les mandats vidéo de 31,9 % et les mandats groupés de 21,1 %. L’ensemble des mandats finance 24,5 % des devis des films d’initiative française en 2013, contre 19,3 % en 2012.
En 2013, les financements publics à destination des films d’initiative française (soutien automatique du CNC, soutiens sélectifs du CNC et aides régionales) sont en hausse de 19,1 % et représentent 7,7 % des financements. Les aides sélectives du CNC apparaissent en hausse entre 2012 et 2013 (+11,7 %). Elles financent 2,7 % des devis des films d’initiative française agréés en 2013. La part des financements des films d’initiative française couverte par les aides sélectives du CNC s’établit à 2,6 % en moyenne sur les dix dernières années. La contribution des aides publiques régionales au financement des films d’initiative française augmente de 32,4 % en 2013 et atteint 2,1 % (1,5 % en 2012), soit le plus haut niveau de la décennie. En moyenne sur les dix dernières années, la part des devis financés par les aides régionales s’établit à 1,7 %. La part des SOFICA dans le financement des films d’initiative française s’élève à 3,1 % en 2013. En moyenne, les SOFICA apportent 3,4 % des devis des films d’initiative française agréés entre 2004 et 2013. Les apports des SOFICA sont en très net recul en 2013 (-23,9 % par rapport à 2012).
La structure de financement des films d’initiative française est étroitement corrélée au montant total du devis. Les aides publiques (soutien automatique du CNC, soutiens sélectifs du CNC et aides régionales) assurent 19,9 % du financement total des films dont le devis est inférieur à 4 M€ en 2013 et seulement 4,0 % de celui des films à 7 M€ et plus. A contrario, les mandats (salles, vidéo et étranger) représentent 32,2 % du financement des films à 7 M€ et plus et 6,7 % de celui des films à moins de 4 M€.
Investissements des chaînes en clair (historiques et TNT)
En 2013, parmi les 270 films agréés, les chaînes en clair ont financé 100 films au total dont 88 d’initiative française (111 films dont 96 d’initiative française en 2012). 78 films d’initiative française sont financés par une seule chaîne en clair (comme en 2012) et 10 films sont financés simultanément par deux diffuseurs en clair (17 films en 2012). Aucun film ne fait l’objet d’un investissement de trois chaînes en clair ou plus (un film en 2012). Les investissements des chaînes en clair dans la production cinématographique reculent de 20,6 % en 2013 à 101,54 M€, soit le niveau le plus bas depuis 10 ans, pour un nombre de films en baisse de 9,9 % (-11 films). Leur intervention est significativement inférieure à la moyenne constatée sur les dix dernières années (123,75 M€ par an en moyenne entre 2004 et 2013). Les interventions des chaînes en clair reculent de 20,2 % sur les films d’initiative française (96,69 M€ en 2013, contre 121,13 M€ en 2012) et de 28,2 % sur les coproductions minoritaires françaises (4,86 M€ en 2013, contre 6,77 M€ en 2012). Dans le même temps, le nombre de films d’initiative française préfinancés diminue de 8,3 % (88 films en 2013, contre 96 films en 2012), celui des coproductions minoritaires baisse de 20,0 % (12 films en 2013, contre 15 films en 2012). En 2013, les investissements des chaînes en clair sont constitués à 64,6 % par des préachats de droits de diffusion (62,5 % en 2012). La part des apports en coproduction est en léger recul à 35,4 % (37,5 % en 2012). Films à majorité étrangère inclus, les chaînes en clair participent au financement de 28 premiers films et 13 deuxièmes films (respectivement 21 et 20 films en 2012).
TF1 finance des films aux devis très élevés : 17,92 M€ en moyenne en 2013, contre 13,13 M€ en 2012. M6 s’engage également sur des films aux devis élevés : 20,40 M€ en moyenne en 2013, contre 15,61 M€ en 2012. En 2013, les films financés par France 2 présentent un devis moyen de 7,61 M€ (9,96 M€ en 2012) et ceux coproduits par France 3 un devis moyen de 5,84 M€ (6,73 M€ en 2012). Les films financés par Arte présentent un devis moyen de 2,98 M€ en 2013, contre 3,34 M€ en 2012.
Les films sans financement de chaîne de télévision
En 2013, 69 films d’initiative française (71 en 2012) ne bénéficient d’aucun financement d’une chaîne de télévision, soit 33,0 % des films d’initiative française agréés. Cette part est en légère baisse par rapport à 2012 (34,0 %). En 2013, l’intégralité des films d’initiative française sans financement de chaîne de télévision présentent des devis inférieurs à 8 M€ (inférieurs à 7 M€ en 2012) et 68,1 % affichent un devis inférieur à 1 M€ (71,8 % en 2012). Le devis moyen des films d’initiative française sans financement de chaîne de télévision s’établit à 0,96 M€ (0,79 M€ en 2012), contre 4,88 M€ pour l’ensemble des films d’initiative française (5,10 M€ en 2012).
Financement par les mandats d’exploitation
En 2013, 272,73 M€ sont investis sous forme de mandats pour l’exploitation en salles, en vidéo ou à l’étranger (+22,3 % par rapport à 2012) de 193 films agréés dont 157 d’initiative française. En 2012, 223,05 M€ étaient investis sous forme de mandats dans 195 films agréés dont 151 d’initiative française. 71,5 % des films agréés et 75,1 % des films d’initiative française de 2013 reçoivent ainsi un préfinancement des distributeurs en salles et/ou des éditeurs vidéo et/ou des exportateurs de films (respectivement 69,9 % et 72,2 % en 2012). En moyenne, l’ensemble des mandats couvrent 25,2 % des devis des films concernés en 2013, contre 18,8 % en 2012. Au total (mandats groupés y compris), 175 films bénéficient d’un mandat d’exploitation en salles en 2013 (164 en 2012), 131 films d’un mandat de commercialisation en vidéo (144 en 2012) et 118 films d’un mandat d’exportation (136 en 2012).
L’avance sur recettes
En 2013, 57 films sont produits avec l’aide en amont de l’avance sur recettes du CNC. Parmi ces films, cinq sont des coproductions minoritaires françaises. Les films d’initiative française aidés par l’avance sur recettes avant réalisation représentent 24,9 % de l’ensemble des films d’initiative française agréés en 2013, contre 23,9 % en 2012. Parmi les films bénéficiaires de l’avance sur recettes avant réalisation, 21 sont des premiers films (17 en 2012) dont 20 d’initiative française (16 en 2012). 36,8 % des films agréés en 2013 ayant bénéficié de l’avance sur recettes avant réalisation sont des premiers films (33,3 % en 2012). 12 deuxièmes films ont reçu l’avance avant réalisation en 2013 dont 11 d’initiative française, contre dix en 2012, tous d’initiative française. Le total des avances accordées aux films agréés en 2013 s’élève à 23,42 M€ et couvre, en moyenne, 16,9 % des devis des films aidés. Pour les films d’initiative française de fiction, l’avance moyenne s’établit à 493 000 €, contre 477 000 € en 2012. Les montants des avances par film agréé s’échelonnent entre 110 000 € et 600 000 €.
11 films agréés en 2013 bénéficient de l’avance sur recettes après réalisation (8 films en 2012), tous sont d’initiative française (comme en 2012). Le montant total des allocations s’élève à 0,87 M€ (0,66 M€ en 2012), soit une moyenne de 79 300 € par film. Le devis moyen de ces films s’élève à 0,34 M€ (0,23 M€ en 2012). L’avance après réalisation représente, en moyenne, 23,4 % du devis des films aidés (36,0 % en 2012). Parmi les films aidés figurent quatre premiers films (six en 2012) et aucun deuxième film (un en 2012). Comme en 2012, cinq films bénéficiaires de l’avance sur recettes après réalisation sont des documentaires.
Stabilité des équilibres des principaux postes
En 2013, le poids des principaux postes de coût des films de fiction est relativement stable par rapport à 2012. Les postes relatifs aux rémunérations (hors participations) composent toujours plus de la moitié du coût moyen d’un film (58,6 % en 2013, comme en 2012). Au sein de cet ensemble, les principaux coûts de fabrication sont : le personnel (19,5 % du coût total en 2013, 20,0 % en 2012), l’interprétation (13,2 % en 2013, 10,9 % en 2012) et les charges sociales (12,1 % en 2013, 12,5 % en 2012). La part des dépenses de tournage représente 30,1 % des coûts de production des films de fiction en 2013 (29,2 % en 2012), et celle des dépenses techniques 11,3 % (12,2 % en 2012).
Le poids des dépenses relatives au personnel présente une relative stabilité quel que soit le coût du film (entre 17,2 % et 21,3 % selon les tranches de coût en 2013). De la même manière, la part représentée par les charges sociales est assez peu tributaire du niveau de budget total des films (entre 11,3 % et 13,7 % du coût en 2013). La part des dépenses de rémunération du producteur varie entre 4,7 % et 5,9 % du coût total en 2013 selon les tranches de coûts. En 2013, le poids du poste « interprétation » augmente avec le coût du film : il est de 5,1 % pour les films à moins de 1 M€ et de 14,9 % pour les films à 7 M€ et plus. La part du poste « décors et costumes » augmente proportionnellement au coût du film : elle se situe entre 5,6 % pour les films à moins de 1 M€ et 8,6 % pour les films au budget supérieur ou égal à 15 M€ en 2013. Le poids du poste « droits artistiques » varie également selon le coût du film (entre 7,3 % et 10,3 % en 2013). La part des coûts techniques (« pellicules, laboratoires » et « moyens techniques ») apparaît inversement liée au coût du film : elle s’élève à 25,3 % des dépenses totales pour les films à moins de 1 M€ en 2013, contre 10,2 % pour les films à 7 M€ et plus.
Progression de la part des dépenses allouées aux rôles principaux
En 2013, la part des dépenses allouées aux rôles principaux augmente de 1,9 point à 8,7 % du coût total, soit le plus haut niveau depuis dix ans. Cette part varie fortement selon le coût du film : elle est ainsi de 2,8 % pour les films à moins de 1 M€ et de 10,2 % pour les films à 7 M€ et plus en 2013. L’augmentation observée en 2013 s’explique par un petit nombre de films allouant aux rôles principaux un niveau de rémunération particulièrement élevés. Pour les films aux coûts supérieurs ou égaux à 15 M€, le poids des rémunérations des rôles principaux passe de 7,0 % en 2012 à 11,7 % en 2013. Quatre films consacrent plus de 3 M€ à la rémunération des rôles principaux (aucun film n’était dans ce cas en 2012). Le poids des dépenses allouées aux rôles secondaires augmente également, mais dans une moindre mesure (1,5 % du coût total en 2013, 1,4 % en 2012). La part des dépenses de rémunération des petits rôles augmente elle aussi légèrement (+0,3 point à 1,9 % du total des dépenses).
Principaux flux financiers de la production cinématographique en 2013