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Editeur : Mk2, mai 2009. Durée du film : 85’- Durée du DVD 1 : 114’ - Durée du DVD 2 : 118’. VO 5.1 et 2.0 - Menus et sous-titres : français. 25 € Suppléments :
Interior design de Michel Gondry. Avec Ayako Fujitani (Hiroko), Ayumi Ito (Akemi), Ryo Kase (Akira). Un jeune couple tente de s'installer à Tokyo. L'ambition du jeune homme est claire, devenir réalisateur. Quant à sa compagne, plus indécise, elle a le sentiment diffus de perdre le contrôle de sa vie. Tous les deux se noient dans cette ville sans repères, jusqu'à ce que la jeune femme, trop seule, devienne l'objet d'une étrange transformation... Merde de Leos Carax. Une ignoble créature sème la panique et la mort dans les rues de Tokyo. Son arrestation divise la population de la ville… Shaking Tokyo de Bong Joon-ho. Le destin d’un hikikomori, personne s’isolant volontairement du monde, se trouve bouleversé par sa rencontre avec une jolie livreuse de pizzas. |
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Le thème du premier et du troisième segment est le besoin de s'enfermer en soi-même pour trouver sa place. Dans Interior design, Hiroko ne trouve pas cette place : elle a de la créativité mais pas la faculté de produire. Elle tente d'abord de tout maîtriser. Akemi qui les loge avec son compagnon Akira est son amie et c'est elle qui cherche les studios, pense à la voiture et gère les conflits avec Akémi qui désire les voir partir. Lorsque les ennuis s'amoncellent, Hiroko ne désire bientôt plus que vivre avec les fantômes plats dans les fentes des bâtiments... et se replie en chaise. Cette destiné tragique est contrebalancée par le destin bien plus léger d'Akira, jeune réalisateur de séries B intellectuelles et d'avant-garde. On trouve la même finesse psychologique, une même attention aux personnages et une même rigueur de mise en scène chez Bong Joon-ho avec l'histoire du hikikomori amoureux. Les quelques plans des rues de Tokyo désertées de leurs habitants car tous repliés chez eux sont assez terrifiants. Le segment central s'oppose nettement à ceux qui l'entourent : aussi mal élevé, fou et expressionniste que les deux autres sont attentifs aux détails du quotidien japonais et psychologiques. Merde, sorti des égouts, ravage tout comme Cordelier dans le film de Renoir. Jouissance de Carax d'opposer le mauvais goût français, sont côté primaire face à la civilisation gracieuse et policée japonaise : " J'aime pas les gens, j'aime pas les gens innocents" dira Merde " Parmi tous les gens, les Japonais sont vraiment les plus dégoûtants. Ils vivent trop longtemps et ils ont les yeux en forme de sexe de femme" Cette sauvagerie iconoclaste (merde mange fleurs et fric et fait s'opposer, ultranationalistes et jeunesse contestataire) n'empêche pas l'humour. Merde fait s'envoler le couvre-chef de Benoît XVI qui condamne ses propos. On lui refuse sa dernière cigarette en montrant un panneau interdit de fumer dans la prison.
Entretien avec Michel Gondry & Gabrielle Bell (8’)
Pour Michel Gondry le thème du film est le besoin de s'enfermer en soi-même, un peu comme l'histoire du hikikomori dans le troisième segment. Son héroïne ne trouve pas sa place : elle a de la créativité mais pas la faculté de produire. Making of Interior Design (30’)
Les scènes de tournage, en extérieur et en studio. Entretien avec Leos Carax (8’)
Pour ce film Carax a fait le contraire de d'habitude. c'est un film
tourné très vite. Carax s'interdit de revoir les rushes
de crainte de tout ralentir pour refaire les choses. Ecrire vite, tourner
vite avec peu d'argent et en vidéo Le perrsonnage de Merde a été imaginé à Paris avant la commande, lors d'une promenade boulevard Sébastopol. Une créature qui sortait des égouts et zigouillait tout le monde. Carax a ensuite l'idée de faire jouer le rôle à Denis Lavant qu'il n'a pas revu depuis Les amants du pont neuf. Ils travaillent pour en faire un personnage à la Chaplin ou Tintin (un terroriste à Tokyo). Carax a vu Godzilla avec sa petite fille de trois ans en DVD à la maison. Son attachement à la créature l'a inspiré pour le film. Merde est une créature comme King Kong, mister Hyde ou Charlot Making of Merde (30’)
Scène d'exterieur longuement répétée pour le travelling sur fauteuil roulant, vue ensuite. Scène dans les égouts.... Entretien avec Bong Joon-ho (8’)
Bong Joon-ho souffre dès le début du tournage. Il aimerait tout recommencer pour exprimer correctement le concept de départ. Il aime beaucoup l'étape du story board car il voulait au départ être dessinateur de Manga. le story-board l'aide à meiux faire comrpendre ses idées à son équipe mais il improvise beaucoup au moment du tournage, cherchant toujours la meilleure solution.
Making of Shaking Tokyo (34’)
L'acteur principal a joué le rôle d'intermédiaire
entre Bong Joon-ho et son équipe et les acteurs japonais. |