Editeur : Les films de ma vie, février 2009. Son mono d'origine. Format : 1,37. 10 €.

Suppléments :

  • Le film annonce
  • Eric Rohmer parle des Nuits de la pleine lune.

 

Louise et Rémi vivent ensemble. S'ils s'aiment, c'est chacun d'une façon différente. Rémi est possessif, Louise a besoin d'indépendance pour pouvoir mieux l'aimer... Ne pouvant vivre sans amour, Louise n'a jamais été seule ; d'ailleurs, elle a toujours rompu la première, après s'être assurée de connaître une nouvelle aventure. Elle aime se faire plaisir : sortir, se coucher tard, jouer le jeu de la séduction, ce que Rémi ne supporte pas. Elle s'en confie à Octave, un ami, son confident, très amoureux d'elle.

Le bonus du DVD qui conciste en un entretien sonore avec Claude-Jean Philippe est d'autant plus interressant qu'il est très intelligemment et sensiblement illustré d'extraits du film montés par Mary Stephen.

Eric Rohmer parle des Nuits de la pleine lune

Extraits de l'entretien avec Claude-Jean Philippe pour Le cinéma des cinéastes, France culture le 29 août 1984.

Rohmer à dû organiser une fête spécialement pour le film, car il n'y en avait aps à ce moment là sur Paris. Les gens qui sont venu sont néanmoins des gens qui en ont l'habitude.

C'est Pascale Ogier qui a conçu les décors et acheté les meubles, souvent des prototypes de jeunes créateurs. Rohmer souhaitait des couleurs de fonds en noir et gris avec des taches de couleurs de vives. celels-ci sont particulièrement évidentes dans les multiples écharpes de couleurs, rouge, jeaune, bleue ou violette.

C'est Pascale Ogier quia choisi les Mondrian. Rohmer n'aime pas ce peintre. "Mon goût du cinéma est une réaction contre l'abstraction,dit-il, Mondrian est moins un peintre qu'un élément de décoration pour la jeune génération".

Rohmer a acheté les deux reproductions pour leur qualité décorative. Il est extrêmement difficile d'accrocher des tableaux au cinéma. Ceux de Mondrian sont excellents pour servir de fond avec leurs couleurs très vives mais qui savent se tenir à distance. Rohmer réfute, disant ne pas y avoir pensé, la valeur symbolique qu'y voit Claude Jean-Philippe. (Pourtant le déséquilibre dans les couleurs et les surfaces au sein de boîtes bien rangées que voit le critique est une piste intéressante).

Les films de ma vie
 
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