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Editeur : Les éditions Montparnasse, janvier 2009. Une pièce de Molière. Mise en scène de Pierre Dux. Réalisation de Jean-Paul Carrère. Musique d'Antoine Margoni. 1977. 2h05. Supplément : fascicule de 4 pages
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Alceste hait l'humanité tout entière, y dénonce l'hypocrisie, la couardise et la compromission. Mais il aime pourtant Célimène, coquette et médisante. Le vertueux se lance ainsi dans des combats perdus d'avance qui l'acculent à la fuite....
Interprètes de la troupe de la Comédie-Française : Georges Descrières (Alceste), Béatrice Agenin (Célimène), Bernard Dhéran (Oronte), Michel Duchaussoy (Philinte), Gérard Caillaud (Dubois), Georges Riquier (Un garde), Philippe Rondest (Clitandre), Gérard Giroudon (Basque), Guy Michel (Acaste), Alain Philippe (Un valet), Bérengère Dautun (Arsinoé), Dominique Constanza (Eliante). Pièce en cinq actes, organisation la plus noble au théâtre, quand bon nombre de comédies du dramaturge n'en compte que trois, répliques scandées en alexandrin, le couple Alceste / Célimène incarne de manière universelle les limites de l'amour parfait Molière avait puisé loin dans son intarissable talent pour construire cette pièce au sujet de laquelle il dira fièrement : "Je ne ferai jamais rien de mieux." Extrait du livret : " En pleine affaire du Tartuffe, lancée deux ans plus tôt
par la cabale de quelques dévots, et alors qu'Armande Béjart
vient de le quitter, Molière crée Le Misanthrope le 4
juin 1666. La pièce est une caisse de résonance des déboires
que l'auteur connaît alors. Mortifié par l'interdiction
du Tartuffe et par l'impossibilité de publier son Dom Juan retiré
de l'affiche, Molière vit avec violence le retournement de son
succès auprès du roi. Sous la forme d'une comédie
mondaine sans aspérité d'ordre religieux ou politique,
il reprend donc le fer contre l'hypocrisie, qui fut au coeur de ses
deux précédentes oeuvres. Jouant d'un rigoureux alexandrin,
se pliant, au contraire de ses habitudes, à la règle des
trois unités de temps, de lieu et d'action, Molière donne
à son sujet une ambition et un traitement irréprochables.
Détournée parfois de ses ambiguïtés, comprise
ou perçue comme la peinture d'un caractère flirtant avec
la caricature, la pièce entretient pourtant les doutes et les
ombres sur la radicalité des choix de tous ses protagonistes,
à commencer par la misanthropie même d'Alceste, que les
appâts de Célimène pulvérisent. Dans ce ballet
des atermoiements du coeur et de l'esprit, où tout peut s'envisager,
rien ni personne n'est jamais vraiment ni sauvé ni perdu. Pierre Notte, secrétaire général de la Comédie-Française
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présentent
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Le Misanthrope
de Molière
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