Editeur : Les éditions Montparnasse, août 2010. Une pièce d'Alfred de Musset, mise en scène de Franco Zeffirelli à la Comédie-Française captée par de Jean-Paul Carrère en 1977. 2h57. 13 €.


Alexandre de Médicis règne en despote à Florence, son cousin Lorenzo est son fidèle compagnon de débauche. Mais Lorenzo est en fait un être double. Fils du républicain Philippe Strozzi, il est devenu le symbole de la corruption pour le peuple, qui le surnomme avec mépris Lorenzaccio. C’est aussi un idéaliste. Ou plutôt, il l’était.

Devant l’incapacité des Républicains, un seul homme va tenter quelque chose pour libérer les habitants du joug de leur oppresseur : Lorenzo de Médicis dont la personnalité mystérieuse attire les moqueries et les quolibets

"Que la nuit est belle ! Que l'air du ciel est pur ! Respire, respire, cœur navré de joie."

Interprètes de la troupe de la Comédie-Française : Francis Huster (Lorenzo de Médicis), Jean-Luc Boutté (Alexandre de Médicis), Geneviève Casile (La Marquise Cibo), Louis Seigner (Philippe Strozzi) Michel Etcheverry (Le Cardinal Cibo), Jean-François Rémi (Le Marquis Cibo), René Camoin (L’Orfèvre) ;René Arrieu (Sire Maurice), François Beaulieu (Pierre Strozzi), Claude Giraud (Scoronconcolo) ;Dominique Rozan (Le marchand), ;Patrice Kerbrat (Julien Salviati) ;Marco-Behar (Bindo Altovitti) ;Marcel Tristani (Venturi) ;Jean-Paul Moulinot (Guicciardini) ;Gérard Caillaud (Niccolini) ; ;Louis Arbessier (Roberto Corsini) ;Georges Audoubert (Giomo le Hongrois) ;Georges Riquier (Le Cardinal Baccio Valori), Jacques Eyser (Palla Ruccellai), ;Raymond Acquaviva (Tebaldeo) ;Philippe Rondest (Léon Strozzi) ;Gérard Giroudon (Maffio) ;Guy Michel (Un convive) ;Jean-Noël Dalric (Alamanno Salviati et un seigneur) ;Pierre-Olivier Scotto (Un bourgeois) ;Annie Ducaux (Marie Soderini) ; ;Catherine Salviat (Louise Strozzi) ;Alberte Aveline (Catherine Ginori) ;Denise Pezzani (Une bourgeoise) ;Anne Petit-Lagrange (Gabrielle Maffio)


Tiré de faits passés dont « il a entendu parler » lors d’un séjour en Italie, Musset décide de modifier la fin de l’histoire. Si, dans la réalité, Lorenzo s’enfuit, dans sa pièce, il se laisse tuer car sa quête a échoué et cela le désespère. Cette fin transforme le personnage en héros tragique et romantique, affrontant la fatalité de son destin. L'œuvre, écrite en 1834, exprime sublimement les extases et les tourments du cœur et de l'âme. Pour le metteur en scène italien Franco Zeffirelli, ce texte initie les techniques nouvelles de la mise en scène, le spectacle crée toute une magie visuelle et permet de représenter une véritable fresque d’époque.


 

 
présentent
 
Lorenzaccio d'Alfred de Musset