présente
 
Label Roman Porno 5 : "et le porno devint art"

Editeur : Wild Side Video, novembre 2010. Masters restaurés. V. O. avec sous-titres français. 15 € chacun des DVD : Le violeur à la rose de Yasuharu Hasebe (1977), La leçon de chose de mademoiselle Mejika de Chusei Sone (1978). et Fleur empoisonnée de Katsuhiko Fuji (1980).

Les quatre séries précédentes présentaient Trois chefs-d'oeuvre du Roman Porno : La femme aux seins percés (1983), Osen la maudite (1973), La chambre noire (1983) ; Les plus belles actrices du Roman Porno : L'été de la la dernière étreinte (1979) Prisonnière du vice (1975) et L'école de la sensualité (1972) et Drames et comédies sur l'adultère : Hong kong requiem de Masaru Konuma, L'épouse, l'amante et la secrétaire de Katsuhiko Fuji, Cinq secondes avant l'extase de Yojiro Takita ; cinéma d'auteur : Le doux parfum d'Eros (1973) de Fujita, Graine de prostituée (1973) et Journal érotique d'une infirmière (1976) de Sone

Cette cinquième série de films érotiques est regroupée sous la thématique passe-partout de Et le porno devint art... ce que ne prouve absolument pas : Le violeur à la rose de Yasuharu Hasebe (1977), La leçon de chose de mademoiselle Mejika de Chusei Sone (1978) et Fleur empoisonnée de Katsuhiko Fuji (1980).

 

Le violeur à la rose de Yasuharu Hasebe (1977). Avec : Yuri Yamashina (la danseuse) rei Okamoto (la commerçante) Yudai Ishiyama (l'homme au blouson rouge) Akira Takahashi (le pompiste).

Un inconnu viole et cambriole des femmes. Mais ses victimes sont étrangement charmées par la force sexuelle de leur bourreau qui semble les éveiller à une sensualité pure et vraie. Certaines lui demandent même de repasser. Mais le gentleman violeur a de gros soucis : un mystérieux gang d'homosexuels le harcèle…

Roman porno violent qui oppose un violeur qui fait jouir des femmes et un autre qui n'y arrive pas. La "morale" pourrait être : le viol n'est permis qu'à ceux qui savent faire jouir... et trouvent des victimes passablement sado-maso. Le violeur sera par ailleurs durement puni (dents cassées au marteau, viol collectif) par un gang homosexuel. Le tout se terminant par une pitoyable scène de viol du petit violeur chez la danseuse sur la musique du lac des cygnes... Nauséeux mais sans doute plus intéressant que les deux autres films érotiques... absolument quelconques :

La leçon de chose de mademoiselle Mejika de Chusei Sone (1978). Mejika, jolie métisse eurasienne, se fait embaucher comme professeur de biologie à Hakucho, un grand lycée formant les futures élites de la nation et réputé pour sa discipline de fer. Mais l'attitude provocante de Mejika - postures lascives, stripteases en classe, etc. - finit par inquiéter la direction. Elle sème le trouble en dévoilant des affaires de mœurs et de corruption pour montrer que le prestige de cette école n'est plus que de façade.

Soucieux d'enrichir le Roman Porno de nouvelles formes, Chusei Sone recrute une star eurasienne, Hitomi Sakae, qui dévoile une anatomie aux antipodes des canons esthétiques du genre. Cette beauté "aux yeux de biche", sportive et volontaire est une version pas très ragoûtante des petits films érotiques français ou italiens pour ados.

 

Fleur empoisonnée de Katsuhiko Fuji (1980). Au cours de l'hiver 1941, Kumiko, une marquise, fuit son vieil époux pervers et trouve refuge dans les bras d'un artiste. Ce dernier décide d'aller à la rencontre du marquis, reclus dans son manoir, pour lui demander de quitter Kumiko. La requête de l'amant n'étonne pas le vieil homme outre mesure. Il l'invite même à séjourner chez lui quelques jours, le temps de lui narrer l'histoire de Kumiko. Un étrange huis clos s'installe.

Film érotique en costume (enfin parfois), hélas bien académique.

 

 

 

Ciné-club de Caen