Supplément : Présentation par Serge Bromberg .
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Ici horreur et beauté sont nettement séparés : la beauté de Ann conduit Kong à sa perte parce que les deux mondes sont irréconciliables et aucune sexualité envisageable. En 1976, Guillermin humanisera Kong pour refaire La belle et la bête, et versera dans le merveilleux dont le but est de faire découvrir la beauté intérieure (en l'occurrence la naïveté, le coté "bon sauvage") . Il saura se détacher un peu du scénario original pour faire un vrai film d'initiation, si ce n'est amoureuse au moins amicale : pourquoi Kong et Anne ne tenteraient pas de refaire le monde ? En 2005, Jackson ne choisit aucune des deux voies : ni l'hystérie destructrice (Pour moderniser Kong, crucifié sous les flashs, ravageant tout, il faudrait aller plus loin et détruire l'Amérique entière !!) ni le merveilleux. D'où boursouflure d'un scénario original dont il n'a pas pu se détacher. J.-L. L. le 16/03/2007
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présentent
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King
Kong de Merian C. Cooper et Ernest B. Shoedsack
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