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 Le bunuelien
Vierge violente
et le petit polar nerveux Naked
Bullet se dégagent sans peine de la production souvent un
peu rapide et bâclée de ces années 1969-70.
 Une bande
d’étudiants oisifs et frustrés – socialement et familialement – décident
de donner libre cours à leur libre-arbitre sexuel, seul aspect de leur
vie qu’ils pensent pouvoir dominer. Jusqu’au jour où ils se retrouvent
piégés par une jeune femme faisant partie d’un gang de yakuzas…
Rapidité
sens de l'insolite, penchant pour la provocation que l'on trouve aussi
chez Jess Franco (ou Jean-Pierre Mocky). Improvisation du jazz sur des
thèmes précis et rigoureux, toujours les mêmes.
Violence sans issue lorsqu'elle n'est pas canalisée par une pratique,
étayée par une théorie cohérente. La libération
de l'homme ne peut passer par l'asservissement de la femme, viol sans
complaisance sexiste. Scène érotique de voyeurisme en
couleur avec un écran presque noir.
Une bande
de marginaux à la solde des yakuzas kidnappent un couple d'amants, leur
bandent les yeux et les emmènent jusqu'à un lieu désertique dans le
but de punir la jeune femme, dont on apprend qu'elle a éconduit leur
chef, ainsi que son amant, également petite main des yakuzas...
Luc
Moullet, avec sa désinvolture et son ironie habituelles, fait
de La vierge violente, un film de dunes, plus proche de Max Pecas
que de Jean Cocteau.
Trois gangsters
dérobent le butin d'une affaire conclue entre deux gangs. Ils prennent
également avec eux, un otage - une femme appartenant à l'un des deux
gangs - et se réfugient dans un appartement en attendant que les choses
se tassent. Mais l'un des trois gangsters semble avoir un tout autre
plan, désirant garder l'argent et la femme pour lui seul…
Suite à l’assassinat
de son fils par un gang du quartier de Shinjuku à Tokyo, un homme part
à la recherche des meurtriers pour se rendre justice. Il finit par retrouver
le chef du gang, surnommé « Shinjuku Mad »…
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