Editeur : Bac Films. Juin 2008. Version remasterisée - VOSTF mono Durée : 1h10. Suppléments:
En 1932, la chanteuse Ruby Carter quitte Saint-Louis à la suite d’une déception sentimentale, pour aller chanter à La Nouvelle-Orléans. |
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Présentation du film par Bernard Eisenschitz
Mae West, scénariste du film, en est le véritable auteur. Elle prend toutes les décisions. McCarey n'est que le réalisateur en titre et à ses ordres. Mae West commence le cinéma à 41 ans et ne fera qu'une dizaine de films. Tous pour la Paramount. Elle a commencé par le théâtre, dès treize ans. Elle écrit ensuite des pièces pour elle-même autour d'elle-même. Elle connaît le succès avec Sexe surtout à New Haeven port près de New York mais lui vaut aussi une peine de prison à New York qu'elle ne purge pas. Même succès de scandale pour Drag sur l'homosexualité. William le Baron, un des producteurs de la Paramount, la fait venir comme le studio le fait alors pour tous les acteurs qui amusent le public. Le studio est alors au plus bas. Emil Jannings est retourné en Allemagne car il ne parle pas anglais et Marlene Dietrich reste la seule vraie star du studio. Mae West réussit pour son entrée un succès avec un petit film tourné pour 200 000 dollars et qui en rapporte deux millions. Elle a alors tout pouvoir dans le studio et peut choisir ses partenaires notamment George Raft (Lady Lou) et Cary Grant alors peu connu. Son succès est dû aux dialogues, aux jeux de mots équivoques, allusions sexuelles avec l'accent de Brooklyn et allure delurée. Elle n'est pas une bonne danseuse. Dans American beauty, le premier numéro du film, ce qu'elle fait de mieux, c'est de danser le moins possible : visage impassible avec un geste sur la hanche ou dans les cheveux. Elle deviendra ainsi une des grandes idoles gay des années 70 (Portrait of Jason de Shirley Clarck). Tourné en avril 34 sous le code Hays entré en vigueur de manière très renforcée à partir de février après quatre années de grande liberté après le parlant. Le film s'intitule d'abord That saint louis' woman (cette femme de saint Louis) puis Aint no sin puis It's not a sin (Ce n'est pas un péché formulé de manière plus polie) puis Belle of new Orléans, Belle of saint Louis et finalement Belle des années 1890, titre qui plait sans doute à McCarey. Duke Ellington avait été
engagé pour Murder of the vanities de Mitchell Leisen.
Son orchestre accompagne Mae West pour quatre numéros de façon
très discrète sauf pour My old flamme. |
BAC-Films
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présente
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Ce
n'est pas un péchè de Leo McCarey
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